Noël 2006
Communauté Chrétienne Saint-Albert-le-Grand Liminaire
En premier lieu, j’aimerais remercier tous ceux qui ont
participé à l’élaboration du présent Bulletin Étapes de « Noël 2006 »
que ce soit dans la présentation d’articles et/ou de leur participation au
comité de lecture. Les sujets suggérés étaient : ·
Comment
vous sentez-vous à l’égard du contexte social et religieux actuels ? ·
comment
réagissez-vous face à ce contexte ? ·
qu'est-ce
qui nous rejoint vraiment dans le temps des Fêtes ? ·
qu'est-ce
que Noël représente pour vous ? ·
tout
autre article ayant Noël comme optique.
Voici les titres des articles reçus et
incorporés : ·
Historique
de Noël …2; · Désencombrons l’Avent et la fête de Noël …3; · Une conférence de l’Abbé Pierre …4; · Réjouis-toi, Il est là, Il vient …6; · Place à l’enfant, p.7; · Mon anniversaire cette année …8; · Prière d’un matin d’hiver …9; · Un Noël religieux, c’est quoi ça ? …10; · Noël avec … Jean-Baptiste …12; · Une étoile à découvrir ! …13; · Ti-Jésus, bonjour …14; · Noël 2006 …14; · Avent …15; Bonne lecture
Joyeux Noël et Bonne et Heureuse Année L’Équipe du Bulletin Étapes Historique de Noël Noël, fête de
l’humanité de Dieu L’Avent 2006 a été marqué, dans notre Communauté chrétienne, par une sorte de souhait: que chaque membre travaille, sans oublier qu’il s’agit bel et bien d’une fête à célébrer, à désencombrer la préparation et la fête de Noël pour garder la mémoire d’un Dieu fait homme en Jésus. Noël, fête de l’humanité de Dieu qui nous convoque à nous redire cette humanité et à travailler à la rendre plus solidaire, plus juste, plus consciente de ses défis et de son avenir. En somme, que la célébration de cette fête fasse de nous de meilleurs humains. Pour bien saisir le terreau humain qui a donné naissance à cette fête de la naissance de Jésus, j’ai cru utile d’en rappeler l’origine et quelques traits d’histoire. Des choses que les lecteurs/trices savent déjà, mais que je crois bon de remettre en mémoire. Au commencement,
le solstice d’hiver : la lumière dans la nuit De tout temps, on a fêté le solstice d’hiver, le 21 décembre, pour célébrer la victoire de la lumière sur les ténèbres. Ainsi, du 17 au 24 décembre, dans le sud de l’Europe, les Romains rendaient hommage à Saturne, le dieu de l’agriculture. Pendant ces festivités, aucune guerre ne pouvait être déclarée, esclaves et maîtres s’assoyaient à la même table, et on consacrait une journée entière aux enfants. Tout de suite après, on célébrait les calendes, destinées à marquer le Nouvel An, au moyen de danses, de chants, d’échanges de cadeaux, dans des maisons décorées de feuillages et de bougies… De la naissance
de la fête de Noël Jusqu’au IVe siècle après Jésus-Christ, l’Église romaine ne commémorait que la mort et la résurrection du Christ. Mais, pour rallier toutes les coutumes païennes encore vivantes qui entouraient le solstice d’hiver, elle fixa, de manière aléatoire, la date de la naissance du Christ au 25 décembre. Notre Noël chrétien était né. Et cette fête se répandit à travers l’Europe – en France, en Irlande, en Angleterre, en Allemagne, en Scandinavie et dans les pays slaves. Et comme une certaine lecture des récits évangéliques parlait d’une naissance dans la nuit, peu avant l’an mille, apparut la pratique de la messe de minuit. Dans l’imaginaire croyant de ces temps par trop anciens, jusqu’à tout récemment et encore… Jésus était vraiment né à minuit. Une légende qui a été tenace. Du Saint-Nicolas
au Père Noël… Parallèlement, la distribution des cadeaux, liée depuis longtemps au solstice d’hiver, était faite par l’enfant Jésus, par les saints et surtout par Saint Nicolas. On fit de saint Nicolas un des saints les plus généreux en cadeaux et en miracles de toutes sortes. Il fut l’ancêtre de notre père Noël, personnage né en Amérique à la fin du 19e siècle et au début du dernier siècle. Un jeu
d’incarnation de Dieu Tels sont, rappelés à grands traits, l’origine et les développements de la fête de Noël. Il n’est pas surprenant, à relire cet historique, que la fête soit encombrée à ce point dans nos vies, puisqu’elle va chercher tant de dimensions humaines. Cette fête est un véritable jeu d’incarnation de Dieu dans notre humanité. À nous de jouer avec toutes les facettes de la fête, en nous donnant le temps poétique de nos célébrations, pour écouter ensemble la Parole, chanter et partager le pain et le vin en mémoire de Lui… pour ne pas oublier que cette fête reste celle de la naissance de Jésus.
Guy Lapointe Désencombrons
l’Avent et la fête de Noël ! Le prophète Jérémie nous parle de promesses de bonheur et
de justice.
Paul exhorte à faire de nouveaux progrès dans l’amour. « Restez éveillés et priez en tout temps, restez
debout », nous disent les textes de l’Avent. Il faut constamment renaître et remettre en question
notre image de Dieu. Souvent on ne veut plus voir et on se distrait par toutes
sortes de choses. Les textes nous lancent : vous êtes capables de
relever la tête, acceptez cette attente; priez, vous avez des choses à lâcher
pour que la vie avance; désencombrez cette période de l’Avent et de Noël. Laissez-vous habiter par votre foi : Dieu vient
encore ! Debout, conscients, éveillés ; que pouvons-nous réaliser
par notre foi, par l’Esprit ! Un nouveau monde est à naître… Sommes-nous de ceux qui simplifient cette attente de
Noël ? Certains n’embarquent pas dans le train de la consommation. retrouvons le sens de cette fête, de sa simplicité, de sa
gratuité. Prenons conscience de l’essentiel : portons davantage attention à la vie … Dépouillons-nous des habitudes du passé; ralentissons notre course de cadeaux; transformons nos échanges aux cadeaux ou diminuons le nombre de cadeaux
offerts. Reconnaissons la valeur de l’autre : porter attention à l’autre, c’est un cadeau. Ayons, comme principe de vie « Les personnes avant
les choses ». Donnons des cadeaux qui nous permettent de passer plus de
temps ensemble : un repas, un billet de théâtre, un loisir ou une sortie
qui renforce la qualité de nos liens. Ceux qui nous sortent du circuit mercantile sont de vrais
cadeaux. Offrons des cadeaux à ceux qui en ont le plus besoin :
les Petits Frères des Pauvres, la St-Vincent-de-Paul, Jeunesse au Soleil, les immigrants, les
enfants des détenus, etc. Ouvrons-nous au partage: apportons un nouvel esprit de
Noël à nos enfants. Virons vers une naissance spirituelle…
Anonyme
Une
conférence de l'Abbé Pierre Vers le début de l'an
2005, un groupe de jeunes gens avait organisé une nuit de prières dans l'église
Saint-Séverin, dans le 5e arrondissement de Paris. Munis de leur sac de
couchage, ils quittaient à tour de rôle une salle de repos pour se relayer
devant le Saint Sacrement. L'événement fut précédé d'une conférence de l'abbé
Pierre à laquelle j'ai assisté. On avait installé
cette nonagénaire célébrité sur une chaise face à l'assistance. Il y eut
d'abord un flottement. Quelques personnes posèrent des questions, mais rien ne
se passa, le vénérable ecclésiastique étant un peu sourd. Deux ou trois
messieurs d'âge mûr s'esquivèrent: des gens sérieux, sans doute, qui n'avaient
pas de temps à perdre à des radotages. Puis un jeune homme s'est présenté pour
répéter les questions à l'oreille du conférencier. Alors, tout devint lumineux.
Ce dernier s'anima peu à peu, les questions semblant avoir déclenché un flot de
souvenirs, des faits dont je connaissais un certain nombre par le cinéma et mes
lectures de jeunesse, et d'autres qui m'étaient inconnus, peut-être les plus
importants. L'abbé Pierre évoqua
d'abord ses années comme moine contemplatif. En peu de mots, mais en mettant en
relief son expérience, émouvante pour nous, de la grandeur et de la bonté du
Créateur. L'impression qui en ressortait, c'était que ces années de méditation
et d'oraison avaient trempé son âme, comme un outil soumis au feu de la forge,
pour en faire un instrument de son action future au service des pauvres. Puis
il aborda les événements qui contribuèrent à sa célébrité. Il avait alors
quitté son monastère, sans doute pour des raisons de santé, et s'occupait de la
restauration d'une vieille maison pour en faire une auberge de jeunesse. Cela
se passait pendant le terrible hiver du début des années 50, où des gens
expulsés de leur logis mouraient de froid dans la rue. L'abbé décida de les
secourir en sollicitant l'aide de tout bord. Cela permit de mettre en évidence
un magnifique exemple de confiance en Dieu et en l'humanité. Les secours affluent.
Il faut organiser, centraliser, distribuer... L'abbé Pierre rencontre un homme
qui vient d'être libéré après 20 ans de bagne. Ce misérable avait assassiné son
père qui s'opposait à son mariage avec la femme qu'il aimait. Il n'avait plus
aucune famille et ne connaissait personne. «Quand on tue son père, dit l'abbé
avec un brin d'humour, cela ne favorise pas l'augmentation d'une famille.» Alors,
l'abbé lui dit que, puisqu'il avait l'intention de mettre fin à ses jours, il
disposait de tout son temps alors que lui-même avait justement besoin d'aide.
Ce fut le début d'une grande aventure, dont on connaît les résultats. L'abbé
Pierre rendit également un chaleureux hommage à la vieille demoiselle qui lui
a servi de secrétaire, et sans laquelle, disaient ses amis, ses finances se
seraient rapidement trouvées dans un état catastrophique. À part la simplicité
de cet homme de service profondément ancré dans le divin, il y a dans cette vie
une qualité humaine qui me paraît exemplaire: ce n'est pas par notre force ou
notre capacité d'imposer nos opinions que nous sommes efficaces aux yeux de
Dieu, mais en nous laissant conduire par l'Esprit. Dieu sait ce qui est bon
pour nous et pour les hommes, et nous devons apprendre à nous laisser conduire
où sa Providence veut nous diriger. Le cinéma a mis en
relief le côté «succès» de l'aventure d'Emmaüs, par exemple lorsqu'un ministre
demande à son adjoint d'où sort cet individu, ce trouble-fête qui se mêle de
dicter sa conduite à un ministre: «Henri Grouet, dit l'abbé Pierre, diplômé en
théologie, député de telle circonscription, compagnon de la Libération,
officier de la Légion d'Honneur..» «Ça va, j'ai compris», coupe le ministre
avec une certaine irritation. Ou encore lorsque, devant l'afflux des dons en
espèces dont on a rempli la baignoire d'un chic hôtel parisien, on voit défiler
une théorie de polytechniciens en grande tenue, venus mettre leurs talents de
mathématiciens au service d'une grande cause... Eh non! L'action la
plus grande de l'abbé Pierre, c'est surtout d'avoir mobilisé les pauvres et les
faibles, à commencer par lui-même. C'est en effet au sortir d'une grave
maladie, comme il l'a raconté ce soir-là, que les prémisses de son action
envers les démunis lui sont apparus. Après cette période d'épreuves où la
maladie le laissa épuisé, il eut conscience que Dieu prenait la relève, avec le
démuni qu'il était devenu, avec ce bagnard aux amours contrariées, avec les
chiffonniers d'Emmaüs, «chineurs» et videurs de poubelles en tout genre. Alors,
il a pu se dire avec tous les siens, tous ces faibles de bonne volonté: «Nous
avons fait notre petite part et Dieu a fait le reste.» J'ai d'abord été
tenté de conclure ce texte par un appel à la jeunesse: les besoins des démunis
sont si grands dans notre quartier... Mais je me suis souvenu d'une expérience
de mes années de collège. Il y avait alors à Saint-Laurent un vieux frère de
Sainte-Croix qui nous apparaissait comme la charité personnifiée. Il avait
persuadé quelques étudiants de visiter ses pauvres et nous avait fourni
quelques adresses. Je m'étais donc retrouvé, au coeur de l'hiver, en présence
d'une famille vivant dans une pièce exiguë et surchauffée, avec le sentiment
accablant de ne rien pouvoir faire pour améliorer leur situation. Il faut admettre
que «le vent souffle où il veut» et que c'est au moment où l'on est prêt pour
une action donnée qu'il est bon de l'entreprendre. Je termine donc par un mot
de remerciement à Nicole Crépeau, qui par un appel auprès de cette communauté,
m'a incité il y a quelques années à m'engager auprès de la Société
Saint-Vincent de Paul de notre quartier.
Gilles Tassé Réjouis-toi,
Il est là, Il vient. Il s’agit toujours, en ce temps de l’Avent, de
préparer les voies du Seigneur, de les préparer aujourd’hui, dans ma vie. La question des disciples de Jean reste présente, reste à
interroger : « Que
devons-nous faire? »
Nous
savons l’essentiel, nous avons appris, nous avons compris, le message
d’amour; « Aime le Seigneur ton Dieu, de toute ton âme, de tout ton
esprit, de toutes tes forces et aime ton prochain comme toi-même. » Comme
plusieurs, à l’instar du jeune homme de l’Évangile, je peux être tentée de
répondre : « C’est ce que je fais, ce que je cherche à faire,
depuis ma jeunesse… » Et
pourtant! Il y a tant de misères, tant de besoins, tant de personnes à aimer…au
plus près de moi et au loin, partout où les gens luttent pour leur survie, pour
leur pain quotidien, pour un peu d’amour et d’espérance. Que dois-je faire? Que
puis-je faire? La question est ouverte. Mais
ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est la réponse de Jean. Étonnante de simplicité,
je dirais même étonnante de facilité : fais de ton mieux, au plus près de toi, là où tu es, quelle que
soit ta fonction, ton rôle social. Si ce n’était que ça! Si c’était tout ça! Au
plus près, là où la Vie m’interpelle…que cela implique de partir en mission
humanitaire, de donner à la guignolée ou à un organisme international, de
signer une pétition, de m’engager socialement. Faire de mon mieux tel que je
suis, tel que je suis rejointe, interpellée… Au
plus près aussi, dans l’accomplissement
juste de mes fonctions, dans mes relations interpersonnelles, dans
l’ouverture à l’autre, dans la compassion pour les plus proches, ceux et celles
qui souffrent autour de moi. Et
je comprends encore : sois aussi bonne envers toi-même! Préparer les voies
du Seigneur, c’est d’abord s’ouvrir à la Joie, à la confiance. C’est se reposer
en Lui. « Réjouis-toi,
fille de Sion, car le Seigneur est en toi » comme nous le rappelle la
première lecture, et comme nous le chantons souvent ici. Réjouis-toi,
Il est là, au meilleur de toi- même. Réjouis-toi : Il vient!
Danielle Gosselin Place à
l’enfant Début décembre. À sa « nonna » qui s’informe : « Que fais-tu Alessio? » alors qu’elle le voit tourner les pages du quotidien et s’arrêter attentivement, l’enfant de 4 ans répond : « Je lis les jouets! » On devine facilement l’étonnement de la grand-mère. Comment aurait-elle pu imaginer le sérieux du « lecteur » et l’à-propos de l’activité…Fournir au Père Noël les bonnes idées pour sa distribution de cadeaux? À la réflexion, l’enfant sait…, il ne s’embarrasse pas de considérations limitatives, sa transparence le rend « savant » d’emblée et confiant sans l’ombre d’un doute, il est vraiment inspiré… Fraîcheur du regard, logique du geste! Et nous?... Imiter l’enfant qui s’inspire des grands pour se forger un outil au service des plus grands intérêts? Non, vraiment…
Sommes-nous à jamais écartés de l’accès à cette ingénieuse clairvoyance, de ce regard totalement confiant, de la simplicité du geste conséquent à notre foi?... Par bonheur, Noël nous propose à nouveau de revisiter nos attitudes à la lumière du modèle de l’Enfant. Au plus profond de nous-mêmes, n’avons-nous pas toujours le désir intense de retrouver ces yeux limpides, regard le plus vrai sur les personnes, les choses, la vie?... une qualité d’âme qui baigne dans la Lumière, Espérance inscrite en nous,… la Vie? En contemplant l’Enfant de Bethléem, déposons donc sans plus attendre: lourdeurs, artifices, désenchantements, rationalisations stériles, … Devenons tout simplement nous-mêmes… Certes, nous n’effacerons pas notre âge, mais dans la chaleur de l’amour, sans rides ni façades, retrouvons le meilleur de nous, la foi, comme cet enfant qui sommeille en nous et ne demande qu’à renaître dans la beauté de sa Vérité… Alors, nul doute, un espace ouvert à la Joie s’élargira…
Huguette
Teasdale Mon Anniversaire cette année !
Comme tu le sais, nous approchons une fois de plus de la date de
mon anniversaire. Tous les ans, on
fait une fête en mon honneur et je crois que cette année ce sera pareil. Ces jours-ci, les gens font beaucoup
d’achats, il y a des annonces à la radio, à la télé, on ne parle que de cela.
Il ne manque plus que d’arriver à ce jour-là. C’est agréable de savoir qu’au moins une fois
par an, quelques personnes pensent un peu à moi. Comme tu le sais, il y a de
nombreuses années que l’on a commencé à célébrer mon anniversaire. Au début, les gens paraissaient
comprendre et me remercier de ce que j’avais fait pour eux. Mais maintenant, il semble que plus
personne ne sait ce qu’on célèbre. On se réunit, on se divertit beaucoup, mais
sans savoir de quoi il s’agit. Je me souviens que l’an passé, lorsqu’est
arrivé le jour de mon anniversaire, on a fait une grande fête en mon
honneur. Il y avait des mets
délicieux sur la table, tout était décoré et il y avait beaucoup de cadeaux.
Mais tu sais quoi ? On ne m’a même pas invité. J’étais le héros du jour et on ne m’avait pas envoyé
d’invitation. La fête était pour moi et quand le grand jour est arrivé, on m’a
fermé la porte. Et moi qui aurais tant voulu partager leur table… Réellement, cela ne m’a pas surpris, car
depuis plusieurs années, tous me ferment la porte. De sorte que comme on ne m’avait pas invité, j’ai eu l’idée
d’y être quand même et, sans faire de bruit, je suis entré et suis resté dans
un coin. Ils étaient tous là,
buvant, quelques-uns ivres, racontant des blagues, riant… Ils s’amusaient vraiment, mais le comble,
c’est lorsqu’est arrivé le vieux gros, vêtu de rouge, avec sa barbe blanche et
criant HO ! HO ! HO ! . Il avait
l’air d’avoir bu plus que son compte, il se laissa tomber lourdement dans un
fauteuil et tous criaient « Père Noël! Père Noël ! » comme si la fête était en son
honneur. Les douze coups de minuit ont sonné et ils
ont commencé à s’embrasser. Moi
j’ai tendu les bras espérant que quelqu’un m’embrasserait et tu sais quoi
? Personne ne m’a embrassé. Ensuite ils ont commencé à distribuer
les cadeaux et, un à un, ils les ont ouverts, et ce jusqu’au dernier. Je me suis approché pour voir si par hasard
il y en avait un pour moi, mais il n’y avait rien. Qu’est-ce que tu ressentirais si le jour de
ton anniversaire tous s’échangeaient des cadeaux et qu’il n’y en avait aucun
pour toi ? C’est alors que j’ai
compris que j’étais de trop dans cette fête. Je suis sorti sans bruit et me suis retiré en fermant la
porte derrière moi. Chaque année c’est pire. Les gens se souviennent du réveillon,
des cadeaux et des fêtes, et personne ne se souvient de moi. J’aimerais cette année à Noël que tu me
permettes d’entrer dans ta vie, que tu reconnaisses qu’il y a 2 000 ans, je
suis venu en ce monde pour donner ma vie pour toi, pour te prouver que je
t’aime infiniment. Aujourd’hui, je
désire seulement que tu croies cela de tout ton cœur.
Je vais te dire quelque chose. J’ai pensé que comme plusieurs ne
m’invitent pas à la fête qu’ils préparent, moi je vais faire ma propre fête,
grandiose comme jamais personne ne l’a imaginée, une fête spectaculaire. Je suis encore dans les préparatifs,
j’envoie beaucoup d’invitations et aujourd’hui, il y en a une spéciale pour
toi. Tout ce que je demande, c’est
que tu me dises si tu veux y assister et je te réserverai une place, et
j’écrirai ton nom dans ma grande liste d’invités avec réservation
anticipée. Mais ceux qui n’auront
pas répondu devront rester dehors.
Prépare-toi, car lorsque tout sera prêt, le jour où tu y penseras le
moins, je donnerai ma grande fête… et je t’accueillerai dans mon amour pour
toujours.
Marie Barrette Prière d’un matin d’hiver Écarte encore une fois, Seigneur, les traces de la
nuit, Illumine au soleil du matin, la neige des champs et
des villes.
Fais briller le bleu du grand ciel d’hiver. Que ta présence soit une aube intérieure. Réchauffe nos cœurs, comme nos foyers. Ouvre nos yeux à la clarté de ta parole, Ouvre nos oreilles aux besoins de tes enfants. Bénis notre café, bénis le pain que nous ferons
bientôt griller. Bénis les fruits de ta bonté qui garnissent notre
table, Raisins, oranges, clémentines, que l’industrie de
tes enfants a fait venir des quatre coins du globe. Donne à tous les humains la chaleur d’un gîte et le
réconfort d’un plat du matin. Donne à tous, pauvres ou riches, amis ou étrangers,
l’appui de l’amitié et le soutien de ton amour. Donne-nous un cœur de chair, un cœur à la grandeur
du monde. Tu es venu parmi nous, tu es né dans le froid de
l’hiver, Reste avec nous, Seigneur Jésus, habite avec nous
jusqu’à la fin du jour.
Simon
Paré
Un
Noël religieux, c’est
quoi ça ? Dans un Cercle populaire à Montréal cette semaine, une personne a posé la question suivante : « Voulez-vous bien me dire pourquoi vous mêlez la religion à Noël ? » Une fois l’effet de surprise passé, cette exclamation m’amène à demeurer plus attentive à l’incarnation de Dieu dans nos vies. J’ai pensé partager cette réflexion avec vous. Pour m’aider, je lis lentement les textes préparatoires à Noël, en particulier ceux du 1er dimanche de l’Avent, pour le 3 décembre. Dès la première ligne de ce passage évangélique, ( Saint-Luc chapitre 21, versets 25 à 28 et 34 à 36) deux mots m’accrochent. « Venue et signes. » Ces mots résonnent de façon plutôt heureuse à mon esprit. Cependant, pourquoi faut-il que les signes soient si affolants dans le texte? Dieu serait-il si dangereux ? Je ne suis pas la première à réagir à ce texte parce que je ne suis pas la seule à avoir reconnu parfois les traces de Dieu dans des situations stressantes ou sans issue à première vue. J’en conclus que ça mérite un second regard. En y réfléchissant, André Myre écrit « Il arrive à chaque génération de perdre le Nord, cela arrive même à la nature. Il y a toujours eu des guerres et désordres, secousses et choses terrifiantes. Les humains n’arrivent pas à prendre le chemin de la paix et la nature en souffre. » Par contre, n’est-ce pas souvent « dans un contexte de fin du monde qu’on cherche le Nord ? » Comment faire cela ? Devant cette question, une citation de Jean XXIII m’inspire. Il écrivait : « Je reste sur mes vieilles positions… c'est-à-dire me complaire dans la vision du bien plutôt que me laisser distraire par celle du mal et puis regarder l’avenir. » Tiens, pour lui, le Nord s’appelle l’Avenir et il est sûr d’arriver à discerner quelque chose de valable pour continuer sa route par en avant. Des personnes qui ont connu bien des souffrances disent que « Dieu est en attente constante d’un éveil spirituel sous le coup d’événements qui font choc. » Ou encore que « c’est dans l’imprévu que Dieu, souvent, se glisse… » Des imprévus et des événements frappants ne viennent-ils pas, plus ou moins fréquemment, déranger nos vies ? Ces considérations m’aident à relire une expérience bouleversante vécue dernièrement, celle de tenter « un dialogue en groupe interreligieux avec des personnes engagées pour la paix en Israël/Palestine. » Une paroissienne me dit cette semaine, à Saint-Albert-le-Grand, que le seul titre de mon expérience semble incroyable, qu’en sera-t-il du reste ? À première vue, je ne suis pas loin de la croire. Pourtant, je peux affirmer que j’ai été témoin que ce Jésus de Nazareth, reconnu Christ et Sauveur par notre Tradition, marche encore en Israël/Palestine. Par exemple : Ce Rabbin progressiste et pacifiste, Jeremy Milgrom, a fondé là-bas un organisme nommé : Rabbins pour les droits humains. L’engagement de ces leaders juifs consiste à tenter d’améliorer les rapports entre Juifs, Chrétiens et Musulmans, en vue d’une paix plus juste au Moyen-Orient. On a remarqué la même mission à Bethléem au centre de Résolution de conflits et de réconciliation fondé et dirigé par un musulman, Noah Salamey et une jeune femme, Dina Awwad. Ils animent des séminaires d’éducation à la paix et à la non-violence dans les milieux
scolaires et sociaux de la région.Un troisième et dernier exemple, à travers
les dizaines que je pourrais décrire, est celui de l’archevêque émérite Boutros
(melkite catholique) qui vit au mont des Béatitudes, près de Nazareth.
Il invite ses auditeurs, chrétiens, juifs, musulmans ou autres, chefs religieux ou chefs d’état, à « accepter notre dignité de fils et filles de Dieu, sans cela tout le reste serait de la poudre aux yeux. Soyons, la conscience vivante en donnant la notion relative des valeurs (certaines priment, d’autres sont moins importantes.) Ce qui prime, c’est la vérité, la justice et le pardon. » Ces personnes, comme bien d’autres dans le même contexte impossible, n’ont pas perdu le Nord. Au contraire, elles se sont redressées et ont relevé la tête ensemble, laissant deviner un « Germe de justice », selon l’expression utilisée par le texte évangélique. Ces fils et filles de la Lumière restent éveillés par la prière et l’attention à Dieu dans les autres au milieu de leur engagement. Il semble qu’ainsi, il leur est devenu plus facile de trouver des gestes simples à poser qui font une différence parmi plusieurs personnes les plus atteintes par la situation. De cette façon, on peut reconnaître quelque chose de l’incarnation de Dieu sur terre, ainsi qu’un lien entre Noël et la religion ? En particulier, pour le mois qui commence, je nous souhaite à toutes et à tous de reconnaître les signes de Dieu qui vient, peu importe que ce soit dans le silence ou dans le bruit. Si nous ne pouvons pas « échapper » au vent et à la tempête, je souhaite que nous arrivions à diriger les voiles de nos embarcations selon les valeurs souhaitées. Dieu ne nous a pas promis une traversée facile, mais il a promis d’être toujours là, parfois à travers des solidarités que nous acceptons au fil des ans. C’est en ce sens que je nous souhaite un accueil quotidien de « Noël » sur nos routes particulières. En d’autres mots, je nous souhaite de découvrir Dieu en marche avec chacun et chacune de nous.
Pauline
Boilard
Noël, avec…Jean-Baptiste … ! Dernièrement, j’ai eu l’opportunité d’approfondir les textes du deuxième dimanche de l’AVENT. Cette lecture m’a rappelé deux souvenirs. Tout d’abord, une mise en scène de l’Évangile de Luc au cours d’une messe à SAINT-BENOÎT où l’un de mes Baladins, assis au sein de l’assemblée, a proclamé d’une voix de stentor les paroles de Jean-Baptiste après que la narratrice ait lu : « À travers le désert, une voix crie : …» et, comme personne n’avait prêté attention à ce jeune ado, nombreux sont ceux qui ont sursauté… ! Quant au deuxième souvenir, il vient d’Avignon. En l’occurrence, il s’agit du mistral, un vent plus que vigoureux qui peut souffler de trois à neuf jours et qui décoiffe, décroche, dérange, ébouriffe, enlève, transporte, fait trembler les vitres et j’en passe… ! Comment alors ne pas penser à Jean-Baptiste drapé dans toutes ses extravagances : celles des vêtements, celles de la voix, celles de la verdeur de son langage, en résumé celles d’un homme excessif que Luc nous présente comme un authentique prophète d’Israël dont Isaïe avait déjà décrit la mission et le contenu de sa prédication et dont Baruch nous parle aussi. Au sujet de ce dernier, compte tenu de la rencontre que nous avons vécue avec le groupe interreligieux le 19 novembre dernier, le verset 5 a pris une connotation différente pour moi : « Debout, Jérusalem ! tiens-toi sur la hauteur et regarde vers l’orient : vois tes enfants rassemblés du levant au couchant par la parole du Dieu Saint …» parole à méditer en écoutant les nouvelles ! Revenons à Jean-Baptiste. Il a pour tâche de préparer le chemin du Seigneur en redressant les attitudes intérieures des hommes…Rien de tortueux ne doit subsister dans leur conduite morale et pour les inciter à la conversion, il annonce la venue du salut de Dieu qui vient d’abord par le pardon des péchés ce que Jésus poursuivra. Par ses interpellations abruptes, Jean-Baptiste fait sursauter et décoiffe pas mal tous ceux qui viennent le rencontrer sur le bord du Jourdain. Mais, avouons-le, il nous dérange encore quelque peu aujourd’hui et même, il nous égratigne. Est-ce possible que ce soit une page d’Évangile? Certes oui, car l’Évangile n’a pas toujours la douceur d’une brise légère qui nous effleurerait le visage et nous ferait rêver… Et il est bon qu’il en soit ainsi à l’approche de NOËL, cette fête des naissances et des commencements, mais qui pour bien du monde est devenue une fête mercantile : courir à droite et à gauche, dépenser sans compter, s’épuiser et arriver à bout de souffle le 24 décembre au soir alors que seul l’émerveillement devrait nous envahir, nous combler de toute l’espérance que nous devrions faire croître, à l’exemple de saint Paul Apôtre qui, alors qu’il est en prison, clame la plénitude de la sienne. Nous sursautons et nous réagissons en écoutant Jean-Baptiste. Et bien en ce temps de Fête, essayons de « vivre NOËL autrement »regardons plus loin que nos propres désirs et réfléchissons pour jeter un regard nouveau sur Aide-partage, ATD, Marie Beemans et ses enfants de prisonniers. Posons-nous des questions : Que pouvons-nous faire ?
Comment pouvons-nous le faire ? Et le 2 janvier au matin, moins fatigués, nous pourrons chanter :
«
Dieu, qui donne ta Parole au cœur même de nos déserts, pour être à l’écoute, fais en nous
ce que tu dis, fais jaillir en nous la VIE ! »
Jocelyne Bérard Une étoile à découvrir! En cherchant dans le dictionnaire, je
n’ai pas trouvé de définition convenable. Bien sûr, les définitions
traditionnelles sont présentes : astre, météorite, nova, vedette… Mais aucune définition décrivant le
fond de ma pensée. Alors, c’est quoi une étoile ? Étoile… Une lumière qui vient de loin,
qui porte avec elle l’histoire des millions d’années qui la précèdent, une
lumière qui brille tout en étant sensible aux conditions environnementales qui
varient au long de son cheminement, une lumière qui guide… Cette année, Gabriella a eu la chance
de participer au ballet Casse-Noisette présenté par Ballet Ouest. Certains
d’entre vous l’ont vue venir au monde. Plusieurs ont participé à des moments
précieux de son cheminement ici à Saint-Albert : son baptême et sa
première communion. Parmi vous, il y a ceux et celles qui la regardent de près
ou de loin en vous intéressant ou en remarquant la façon dont elle change au
fil des années. Il y en a même, parmi vous, qui sont venus voir la petite
souris qui pleure dans Casse-Noisette. Tous cela pour vous dire que Gabriella
est une étoile, elle est mon étoile… Bien sûr, je suis une maman fière de
sa petite fille… Mais, je n’écris pas pour vous parler d’une étoile qui est
née, d’une vedette de Casse-Noisette. Je vous écris pour partager avec vous
le cheminement d’une petite fille et vous souligner l’importance d’être présent
aux étoiles qui nous entourent. Participer au ballet Casse-Noisette a été un
défi pour la petite souris. Gabriella a appris l’engagement, le sacrifice, la
difficulté de faire des choix, les limites, la gestion du « track »,
la joie, l’esprit d’équipe, la persévérance, l’enthousiasme… Cela a été une expérience
extraordinaire pour elle. Toutefois, les étoiles sont
individuelles avec des désirs, des talents et des besoins uniques… Tous
les jours, dans mon travail, je côtoie des étoiles dont la luminosité est
affectée par des conditions environnementales qui sont loin d’être optimales. Des étoiles, qui ont le potentiel pour
émettre une grande lumière, parfois de couleur distincte ou différente, mais
qui n’ont pas l’amour, le soutien, les ressources, l’écoute et tout ce qui est
essentiel pour mettre en valeur leur unicité, leur luminosité. En cette saison de Noël, saison où une
Étoile vient nous rappeler et nous guider vers l’essentiel… Je vous invite à
remarquer toutes les petites étoiles qui brillent autour de vous, à vous
émerveiller, à leur donner de l’importance et à vous laisser guider vers
l’essentiel.
Patricia
Grobe
Ti-Jésus,
bonjour
Ce que je vois, ce
n’est pas un petit Jésus de cire aux cheveux blonds et bouclés, mais un
nouveau-né qui vient de lancer son premier cri, un nouveau-né qui a toutes les
apparences d’un enfant de Sémite. Ce que je vois, ce
n’est pas une Vierge en majesté comme aimaient la représenter les artistes du
Moyen-Âge, mais une toute jeune fille qui approche de son sein la tête de son
nouveau-né pour qu’il trouve instinctivement le réflexe qui va le faire sucer
le lait maternel. Et je pense à Marie
et à Joseph qui se demandent quand l’enfant va «faire toutes ses nuits ». J’imagine Jésus qui
apprendra tout, lentement, par essais et par erreur : il se déplacera à
quatre pattes avant d’essayer ses premiers pas; il va souffrir du froid, de la
faim; il va pleurer quand ses dents vont percer; il va s’initier à la propreté;
il va balbutier ses premiers sons avant d’apprendre à parler l’araméen.
J’imagine l’enfant Jésus doté d’un cerveau comme les nôtres, donc lent à se
développer. C’est là que je
comprends mieux les mots du cantique de Noël : «qu’il est aimable (donc
digne d’être aimé) dans son abaissement». L’Incarnation, pour moi, c’est Dieu qui
se cache au plus profond d’un nouveau-né qui a tout à apprendre de la vie. Et je retrouve l’air
enfantin : «Ti-Jésus, bonjour, mes délices et mes amours».
Viateur Lemire Noël 2006 Chaque année, le rituel se met en branle et nous y participons de bonne foi. Si, en principe, la fête valorise les retrouvailles familiales, il y a aussi les séparations et les dissensions qui minent le moral chez certains d’entre nous. Alors Noël dans un tel contexte, qu’est-ce que cette fête peut bien apporter ? D’abord, sans doute, un retour à l’essentiel : aux naissances
modestes, mais pleines d’espoir, à la chaleur se dégageant d’une petite famille
sans autres ressources que le bonheur que ranime la présence des enfants.
Ensuite, qu’au-delà du cercle chaud qui entoure le berceau, eh bien il y a peu
à peu le froid qui s’installe, et plus loin encore quelques menaces. Le monde
n’est pas que sérénité. Il est aussi habité d’agressivités, de dangers
multiples, de tensions à surmonter. Enfin, un rappel que la force la plus
grande naît du plus fragile, et que les étoiles les plus lumineuses nous
guident vers ces lieux paisibles, feutrés, à l’écart des foules, où la vie
prend forme et grandit.
Alain
Bissonnette Avent Pas étonnant, dit Dieu, que notre histoire soit tissée de rendez-vous manqués! Vous m'attendez dans la toute-puissance et je vous espère dans la fragilité d'une naissance! Vous me cherchezdans les étoiles du ciel et je vous rencontre dans les visages qui peuplent la terre! Vous me rangez au vestiaire des idées reçues et je viens à vous dans la fraîcheur de la grâce! Vous me voulez comme réponse et je me tiens dans le bruissement de vos questions! Vous m’espérez comme pain et je creuse en vous la faim! Vous me façonnez à votre image et je vous surprends dans le dénuement d'un regard d'enfant! Mais, dit Dieu, sous les pavés de vos errances, un Avent de tendresse se prépare où je vous attends comme la nuit attend le jour …
Francine Carrillo Rétrospective
sur l’Avent 2006 La liturgie a été inspirée de l’évangéliste Luc : 1er dimanche de l’Avent. « Jésus parlait de sa venue.. » L’essentiel ne se voit plus. Comment se faire un chemin dans l’encombrement de notre société de consommation, de nos obligations familiales et nos désirs de fêter? Nécessité de voir notre situation autrement. Changer de regard et penser le présent dans une dimension d’avenir. 2e dimanche de l’Avent. « Voix qui crie dans le désert… » Écouter pour entendre autre chose. Quelles sont les voix auxquelles nous prêtons attention? Écouter aussi les voix que nous ne voulons pas entendre. 3e dimanche de l’Avent. « Que devons-nous faire? » Appels à nous recentrer sur la vie. Les engagements qui nous interpellent. Une naissance au sens de la vie inspirée par l’Évangile. 4e dimanche de l’Avent : Conte de Noël avec les ados et les enfants… La décoration a été
simple mais réussie : Pour le 1er dimanche de l’Avent : un sapin très encombré de toutes sortes de choses qui ressemblent à des cadeaux. Pour le 2ème dimanche : un sapin un peu moins encombré et ainsi de suite pendant le reste de l’Avent… Pour en arriver à un sapin dépouillé, mais lumineux pour la nuit de Noël Équipe du Bulletin Étapes : Responsable : André Rinfret, courriel : andre.h.rinfret@sympatico.ca
Comité
de lecture :
Pauline Boilard, Pauline Gadbois, Élizabeth Roussel, Carmen Robinson, Communauté chrétienne Saint-Albert-Le-Grand à Montréal Accueil Homélies Organisation Événements Célébrations Plan du site En haut |